Republica da Guiné-Bissau - Enquête par Grappes à Indicateurs Multiples, 2006
ID de Referencia | DDI-GBS-INS-MICS20061.0-v0.1 |
Ano | 2006 |
País | Republica da Guiné-Bissau |
Produtor(es) | Institut National de la Statistique et du Recensement (INEC) - Ministère de l`Economie |
Patrocinador(es) | Gouvernement - GBS - Appui technique, logistique et financier UNICEF - UNICEF - Appui technique et financier Plan Guinée-Bissau - Plan - Programme des Nations Unies pour le Développement - PNUD - Appui financier Banque Mondiale - BM |
Metadados |
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Criado o | Jun 27, 2011 |
Última modificação | Nov 12, 2013 |
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Número de ID DDI-GBS-INS-MICS20061.0-v0.1 |
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Version 1.0: données utilisées pour la production du rapport final.Data de produção
2007-09-12Informação geral
Resumo
L'Enquête par Grappes à Indicateurs Multiples (MICS 2006) de la Guinée-Bissau est la troisième série du genre, après celles de 1995 et 2000. Elle entre dans le cadre de la coopération entre la Guinée-Bissau et l'Unicef, pour le suivi des progrès réalisés vers l'atteinte des objectifs et cibles fixés dans les accords internationaux comme la Déclaration du Millénaire pour le développement adoptée par les Etats membres des Nations Unies en septembre 2000 et le Plan d'Action d'un Monde Digne des Enfants adopté en mai 2002, partant des promesses faites par la communauté internationale lors du Sommet mondial pour les enfants de 1990.La MICS 2006 vise principalement à mettre à la disposition de l'Etat et des partenaires au développement, des données pertinentes, désagrégées selon certaines catégories sociales d'intérêt pouvant aider dans la définition et la mise en œuvre de leurs interventions en faveur des enfants et des femmes en particulier. Elle vise aussi au renforcement des capacités nationales et institutionnelles en matière de collecte, de traitement et d'analyses des données, en vue de l'amélioration des systèmes de suivi évaluation dans les secteurs ciblés.
La MICS 3 est une enquête par sondage à couverture nationale, basée sur un échantillon de 5500 ménages représentatifs de l'ensemble du pays. Spécifiquement, elle a pour objectif d`estimer un grand nombre d'indicateurs relatifs à la situation des enfants et des femmes au niveau national et au niveau de certaines sous populations (femmes de 15 a 49 ans, enfants de moins de cinq ans).
Menée du 12 mai au 12 juin 2006, la collecte des données de la MICS 3 a permis de mesurer et d'actualiser les indicateurs se reportant à la mortalité des enfants, à la nutrition, à la santé de l'enfant, à l'environnement, à la santé reproductive, au développement de l'enfant, à l'éducation, à la protection de l'enfant et au VIH/SIDA, notamment en ce qui concerne le comportement sexuel et les enfants orphelins et vulnérables du fait du SIDA.
Les principaux résultats de l'enquête
Mortalité des enfants
La mortalité des enfants reste élevée, avec des différences de taux entre catégories sociales. Au niveau national, 138 enfants sur 1000 meurent avant d'avoir un an et 223 sur 1000 décèdent avant l'âge de cinq ans.
La probabilité de décéder est plus élevée chez les garçons : 152 pour mille contre 123 pour mille pour la mortalité infantile et 245 pour mille contre 200 pour mille pour la mortalité infanto-juvénile. Les disparites selon le niveau d'instruction de la mère et entre provinces, sont encore plus importantes. Les mères ayant un niveau d'instruction secondaire ou plus ont les taux de mortalité les plus faibles : 75 pour mille pour la mortalité infantile et 99 pour mille pour la mortalité infanto-juvénile contre 109 et 164 respectivement pour les femmes ayant le niveau primaire et 150 et 250 respectivement pour celles qui n'ont pas fréquenté l'école. Ces taux sont aussi plus bas à SAB (89 pour mille et 143 pour mille respectivement) et plus élevés dans la province Est (152 pour mille et 257 pour mille respectivement). Les risques de décès sont aussi plus élevés en milieu rural et dans les ménages les plus pauvres.
Nutrition
Près d'un enfant de moins de cinq ans sur cinq (19,4%) souffre d'insuffisance pondérale modérée tandis que 4,0% souffrent d'insuffisance pondérale sévère. Plus de quatre enfants sur dix (40,9%) souffrent d'un retard de croissance modéré, et un enfant sur cinq (19,5%) est trop court pour son âge. Environ 7,2% des enfants sont émaciés de façon modérée et 1,7% sont trop maigres pour leur taille.
Moins de 23,0% des femmes ont commencé à allaiter leur nouveau-né dans l'heure qui a suivi la naissance et moins de deux tiers (65,4%) à moins d'un jour après la naissance.
L'allaitement exclusif est très peu pratiqué : seulement 21,4% des enfants de 0-3 mois sont allaités exclusivement au sein, 16,1% parmi les moins de six mois. A 6-9 mois, 35,2% sont allaités tout en recevant des aliments solides et semi-solides alors que 92,8% et 61,4% des enfants de 12-15 mois et ceux de 20-23 respectivement, continuent d'être allaités.
Seulement 16,1% des enfants de 0-5 mois bénéficient d'une nutrition adéquate ou allaitement exclusif considéré comme adéquat suivant les recommandations, signifiant qu'à cet âge, près de 84% des enfants ne sont pas nourris correctement. A 6-8 mois, 31,5% des enfants ont reçu le lait maternel et des aliments complémentaires au moins 2 fois au cours des 24 dernières heures, comme recommandé.
L'utilisation de sel adéquatement iodé est une pratique presque inconnue en Guinée Bissau. Moins d'un ménage sur dix (0,9%) utilise du sel dont la teneur est correcte (c'est-à-dire contenant >15 ppm), signifiant que la presque totalité des ménages consomment du sel inadéquatement iodé.
Près de six enfants de 6-59 mois sur dix (58,6%) ont reçu une dose élevée de suppléments en vitamine A, au cours des six mois qui ont précédé l'enquête. Cet apport en vitamine A est plus fréquent à SAB (71,7%) et en milieu urbain (66,6%) et moins répandu dans la province Sud (37,1%) et en milieu rural (55,4%). La proportion d'enfants touchés qui est de 63,4% pour les enfants 6-11 mois et de 58,0% pour ceux de 12-23 mois, baisse davantage pour les plus âgés.
Environ 57,4% des femmes ayant eu une naissance au cours des deux années précédant l'enquête, ont reçu un supplément en vitamine A, avant la huitième semaine suivant l'accouchement. Cette proportion est plus élevée à SAB (65,0%) et en milieu urbain (64,5%) et plus faible dans la province Nord (54,9%) et en milieu rural (54,6%).
Moins d'un enfant sur quatre (24,0%) a un poids à la naissance inférieur à la norme, soit 2500 grammes. La faiblesse du poids à la naissance est plus fréquente dans les provinces Est et Sud (respectivement 26,8% et 26,5%) qu'à SAB (19,5%).
Santé de l'enfant
Avant l`âge de 12 mois, 87,1% des enfants sont vaccinés contre le BCG, 80,1% ont reçu la DTC 1, 72,2% la DTC 2 et 59,1% la DTC 3. De même, 62,8% des enfants ont reçu le vaccin Polio 0, 84,9% le Polio 1, 74,1% le Polio 2 et 59,7% le Polio 3. Environ 71,2% des enfants ont reçu un vaccin contre la Rougeole. Au total, moins de quatre enfants sur dix (39,9%) ont reçu tous les vaccins.
Parmi les enfants de 12 à 23 mois, 88,9% ont reçu le vaccin du BCG (90,2% des garçons et 87,7% des filles). Ce taux de couverture est plus élevé à SAB (95,9%) et en milieu urbain (94,6%) que dans les provinces Nord (88,5%) et Sud (72,4%) et en milieu rural (86,6%).
Environ 68,0% des femmes sont protégées contre le tétanos dont 59,0% ont reçu au moins deux doses durant la grossesse, 7,4% au moins deux doses dans les trois précédentes années et seulement 1,0% au moins trois doses dans les cinq précédentes années. Les femmes instruites sont mieux protégées contre le tétanos maternel : 78,1% des femmes de niveau secondaire contre 74,2% des femmes de niveau primaire et 65,3% seulement de celles sans instruction.
Au cours des deux semaines précédant l'enquête, 12,4% des enfants de moins de cinq ans ont eu la diarrhée. De 7,8% parmi les moins de 6 mois, cette prévalence passe à 19,5% pour les enfants de 6-11 mois et à 21,4% pour ceux de 12-23 mois, avant de tomber à 4,4% pour ceux de 48-59 mois. Les pointes de forte prévalence (6-23 mois) coïncident avec le sevrage, période durant laquelle les risques de contamination par les aliments et l'environnement sont plus élevés.
Moins de la moitié des enfants (46,3%) ayant eu la diarrhée ont utilisé une forme quelconque de SRO. Parmi eux 14,1% ont reçu des fluides préparés à partir de paquets de SRO, 12,1% des fluides de SRO pré-conditionés et 27,4% des fluides recommandés préparés à la maison. Pour ceux qui ont acheté leur SRO, le coût médian est de 1000 FCFA dans le public et 2376 FCFA dans le privé.
Environ 17,3% des enfants ayant eu la diarrhée ont bu plus que d'habitude, tandis que 24,7% ont bu autant ou moins. Moins de la moitié des enfants (44,4%) ont continué à s'alimenter en mangeant un peu moins, autant ou plus que d'habitude tandis que la majorité a mangé beaucoup moins que d'habitude ou presque rien. Un enfant sur quatre a reçu davantage de fluides tout en continuant à s'alimenter.
Seulement 4,3% des enfants ont présenté des symptômes de pneumonie au cours des deux semaines qui ont précédé l'enquête. La prévalence est plus forte parmi les enfants des femmes de niveau secondaire ou plus (9,4%) et parmi les enfants des plus riches (7,0%).
Parmi ces enfants, 56,5% ont consulté un prestataire de soins de santé approprié : 28,1% dans un hôpital public, 22,8% dans un centre de santé public, 3,9% dans un poste de santé public et 4,3% ont été assistés par un travailleur de santé du village, tandis que 2,5% ont été consultés dans une clinique privée et 3,0% par un médecin privé. Parmi ces malades, 41,9% ont reçu un antibiotique (55% en milieu urbain et 33,0% en milieu rural). Pour ceux qui ont acheté leurs antibiotiques, le coût médian est de 1782 FCFA dans le public et 3000 FCFA dans le privé.
Environ un tiers (33,9%) des mères/personnes en charge connaissent les deux signes d'alerte de la pneumonie - à savoir «une respiration difficile» et «une respiration rapide » tandis que les symptômes les plus couramment cités nécessitant que l'enfant soit amené immédiatement dans un service de santé, sont par ordre d'importance, «quand l'enfant développe la fièvre » (87,6%) et «quand l'enfant devient plus malade » (69,8%).
Dans l'ensemble, 98,4% des ménages utilisent des combustibles solides pour faire la cuisine et quelle que soit la catégorie socioéconomique considérée, l'utilisation de combustibles est presque généralisée (entre 93,0% et 99,0%). Près de sept ménages sur dix (68,9%) utilisent le bois pour la cuisson de leurs repas et 29,3% ont recours au charbon de bois.
Près de huit ménages sur dix (79,2%) possèdent au moins une moustiquaire dont seulement 43,6% ont au moins une moustiquaire imprégnée. Environ 73,2% des enfants ont dormi sous une moustiquaire la nuit précédant l'enquête et 39,0% ont dormi sous une moustiquaire imprégnée. Pour ceux qui ont acheté une moustiquaire traitée, le coût médian est de 1000 FCFA dans le public et 4945 FCFA dans le privé.
La prévalence de la fièvre au cours des deux semaines qui ont précédé l'enquête est de 13,5% avec une pointe à 12-23 mois (16,5%). Moins de la moitié des enfants fébriles (45,7%) ont été traités avec un antipaludéen "approprié" et 27,2% ont reçu des antipaludéens dans les 24 heures qui ont suivi l'apparition des symptômes : 41,1% ont reçu de la chloroquine et 2,3% du SP/Fansidar. Pour ceux qui ont acheté leurs anti-paludéens, le coût médian est de 1500 FCFA dans le public et 2000 FCFA dans le privé.
Concernant le traitement préventif intermittent du paludisme chez les femmes de 15-49 ans ayant accouché au cours des deux années précédant l'enquête, 60,3% ont reçu un médicament contre le paludisme durant leur grossesse. Parmi elles, 7,4% ont reçu 2 doses ou plus de SP/Fansidar et 48,8% ont reçu la chloroquine.
Environnement
Près de six personnes sur dix (59,9%) utilisent une source d'approvisionnement en eau améliorée : 82,3% en milieu urbain et moins de la moitié (47,0%) en milieu rural. Les habitants de SAB (92,1%), les plus riches (91,4%) et les autres citadins sont les mieux dotés. Les principales sources d'eau potable sont les puits protégés (21,6%) et les puits à pompe/forage (17,3%). A SAB la Capitale, seulement 11,8% de la population ont l'eau potable directement d'un robinet à l'intérieur du logement tandis 30,0% disposent d'un robinet dans leur cour/parcelle.
Seulement 22,4% des ménages ont la source d'approvisionnement en eau de boisson sur place, c'est-à-dire à domicile. Ce type d'accès est plus répandu à SAB (52,3%), en milieu urbain (41,4%), dans les ménages les plus riches (58,1%) et ceux dirigés par un chef ayant un niveau d'éducation secondaire ou plus. Pour 34,1% des ménages, il faut se déplacer, même s'il faut moins de 15 minutes pour aller à la source d'approvisionnement en eau et revenir à la maison. Un ménage sur cinq consacre entre 15 et moins de 30 minutes à cette tâche et pour 13,3% des ménages, il faut 30 minutes à moins d'une heure pour aller à la source et revenir. Pour ceux qui n'ont pas l'eau sur place, le temps moyen pour se rendre à la source d'approvisionnement et revenir, est de 21,3 minutes.
Dans la plupart des ménages (93,1%), c'est une femme adulte qui est généralement chargée de la collecte de l'eau de boisson, quand la source se trouve hors du domicile.
Seulement 11,4% de la population vivent dans des ménages dotés d'installations sanitaires pour l'évacuation des excréments humains. C'est dans les ménages les plus riches (48,5%), à SAB (37,1%) et en milieu urbain (28,7%) que ces installations sanitaires sont plus fréquentes, si on les compare aux ménages de la province Nord (3,5%), aux ménages ruraux (1,9%) et à ceux des plus pauvres (0,1%) pour lesquelles l'évacuation saine des excréments humains constitue un réel problème de santé publique.
Moins de 5,0% des ménages utilisent des toilettes dont la chasse d'eau est reliée à un système d'égouts, à des fosses septiques ou des latrines tandis que 2,6% disposent de latrines avec décharges d'eau et 3,9% de latrines améliorées. Cette pratique est plus répandue chez les plus riches (22,7%), à SAB (17,9%), parmi les ménages dont le chef a le niveau d'instruction secondaire ou plus (17,7%) et en milieu urbain (13,0%).
La proportion d'enfants âgés de 0 à 2 ans dont les excréments sont évacués sainement est estimée à 35,4% au niveau national (58,5% en milieu urbain et 26,1% en milieu rural). Cette proportion est de 62,2% à SAB et moins du tiers dans les provinces. Les plus riches et les plus instruits sont aussi relativement plus nombreux à évacuer sainement les excréments de leurs enfants (respectivement 63,2% et 60,9%).
S'agissant des sources d'approvisionnement en eau améliorées et des moyens d'évacuation des excréments améliorés, peu de ménages bénéficient d'une bonne couverture : 10,0% seulement utilisent les deux sources à la fois. En milieu urbain, plus d'un ménage sur quatre (26,5%) dispose de ces deux sources améliorées tandis qu'en milieu rural, un ménage sur cent (1,0%) seulement y a accès.
Santé reproductive
Parmi les femmes mariées ou en union, 10,3% utilisent actuellement la contraception. La prévalence de la contraception est plus élevée à SAB (20,8% des femmes) et en milieu urbain (19,0%). Environ 6,1% des utilisatrices ont recours à une méthode moderne et 4,2% à une méthode traditionnelle. La méthode la plus répandue est l'allaitement maternel et l'aménorrhée lactationnelle (MAL), utilisée par 3,5% des femmes mariées ou vivant en union. Suivent le DIU (2,9%) et la pilule (1,3%).
Actuellement, le total des besoins de contraception non satisfaits est de 25,0%. La demande de contraception satisfaite est estimée à 29,1%, avec des variations importantes entre zones géographiques (48,3% à SAB contre 9,0 à 31,0% dans les provinces).
Près de 78,0% des femmes de 15-49 ans ont reçu des soins prénatals auprès d'un personnel qualifié (médecin, infirmière ou sage-femme), au moins une fois pendant leur grossesse. Cette couverture augmente sensiblement avec le niveau d'instruction de la femme : 74,9% pour les femmes sans instruction, 82,2% pour celles qui ont le niveau primaire et 92,4% pour celles qui ont atteint le niveau secondaire ou supérieur.
Moins de 15,0% des femmes ont été consultées par un médecin, 47,4% par une infirmière ou une sage-femme et 15,7% par une sage-femme auxiliaire. La qualité du personnel de santé qui dispense les soins prénatals augmente avec le niveau d'instruction de la femme, le niveau de vie de son ménage et son milieu de résidence. Ainsi, 33,1% des femmes les plus instruites, 26,9% des femmes les plus riches et 24,6% des habitantes de SAB, font appel à un médecin pour leurs consultations.
Près 52,0% des femmes ont fait un test sanguin, 73,0% se sont fait prendre la tension artérielle, 53,2% un prélèvement d'urine et 79,7% ont fait prendre leur poids.
Environ 39,0% des accouchements ont été assistés par un personnel qualifié. Ce pourcentage est plus élevé à SAB (70,4%) et en zone urbaine (68,7%), parmi les plus riches (78,5%) et parmi les plus instruites (80,1%). Il est plus bas dans la province Est (24,0%), en zone rurale (26,8%) et parmi les femmes sans instruction (28,0%) et les plus pauvres (19,4%).
Dans la période des 10-14 ans précédant l'enquête, le taux de mortalité maternelle est estimé à 405 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes.
Développement de l'enfant
Pour 6,1% des enfants de moins de cinq ans, un adulte était impliqué avec eux durant les trois jours précédant l'enquête, dans quatre activités ou plus, favorisant l'apprentissage et la maturité scolaire. Le père n'est engagé que dans 18,6% des cas.
Education
Moins d'un enfant de 36 à 59 mois sur dix suit un programme d'éducation préscolaire. Sur ce plan, la parité entre garçons et filles est presque parfaite (9,8% de garçons et 10,0% de filles).
Parmi les enfants en âge officiel d'entrer à l'école primaire (7 ans), 28,5% sont présentement inscrits en première année du primaire. Plus de la moitié (53,7%) des enfants en âge d'être au primaire (7-12 ans) sont à l'école (68,9% en milieu urbain et 46,4% en milieu rural). Les différences liées au genre sont négligeables (54,4% des garçons contre 52,8% des filles).
Le taux net de scolarisation des enfants de 7-12 ans dont la mère a un niveau d'instruction secondaire ou plus est de 80,5%, tandis qu'il est de 48,4% seulement parmi les enfants dont la mère n'est pas instruite. Dans les ménages les plus riches, ce taux est de 72,1%, tandis qu'il est de 43,1% dans les ménages les plus pauvres.
Le taux net de fréquentation du secondaire ou du supérieur des enfants âgés de 13-17 ans n'est que de 7,7%, avec un avantage négligeable des garçons sur les filles (8,2% contre 7,2%).
Parmi les enfants qui entrent en première année, seuls 79,7% atteignent la cinquième année. Il n'existe pratiquement pas de différence liée au genre (80,3% pour les garçons et 79,2% pour les filles).
Seulement 4,1% des enfants en âge d'achever le cycle primaire (12 ans) étaient en dernière année du cycle primaire.
Le pourcentage de femmes de 15-24 ans qui savent lire et écrire est estimé à 28,6% seulement, avec des disparités géographiques importantes : 50,9% en milieu urbain contre 10,1% en milieu rural) et 54,1% à SAB contre moins de 20,0% dans les autres provinces.
Protection de l'enfant
Moins de quatre enfants de moins de cinq ans (38,9%) ont été déclarés à l'état civil. Si la différence liée au genre est faible (40,4% des garçons et 37,4% des filles), l'écart en faveur du milieu urbain est net (53,1% contre 33,1%).
Durant la semaine précédant l'enquête, près de quatre enfants de 5-14 ans sur dix (39,2%) étaient impliqués dans des activités de travail (41,1% pour les garçons et 37,0% pour les filles). Ce pourcentage est plus élevé en milieu rural qu'en milieu urbain (47,7% contre 22,0%). Parmi les enfants travailleurs, plus du tiers (35,4%) travaillaient dans l'entreprise familiale et seulement 4,4% étaient impliqués dans des activités domestiques pour 28 heures ou plus par semaine. Le travail en dehors du ménage touche 5,2% des enfants dont 2,1% ont un travail rémunéré.
Près de 80,0% des enfants de 2 à 14 ans ont subi au moins une forme de punition psychologique ou physique de la part de leurs mères/personnes en charge ou d'autres membres du ménage. En particulier, près de 28,0% des enfants ont fait l'objet de corrections physiques sévères. En outre, une mère/personne en charge sur quatre, pense que les enfants doivent être corrigés physiquement, ce qui explique la forte prévalence des punitions.
Dans l'ensemble, 7,3% des femmes se marient avant l'age de 15 ans et 27,3% avant l'age de 18 ans. Au moment de l'enquête, plus d'une femme de 15-19 ans sur cinq (21,7%) était en mariage ou en union et près de la moitié (48,8%) était en mariage ou en union polygamique. La polygamie est moins répandue parmi les plus instruites (21,0% contre 54,0% pour les non instruites), à SAB (32,0% contre 49,0 à 54,0% dans les autres Provinces), parmi les plus riches (33,5% contre 52,0% pour les plus pauvres). Elle augmente aussi avec l'âge.
L'excision qui touche 44,5% des femmes de 15-49 ans, est plus répandue dans la province Est du pays (92,7%), parmi les femmes sans instruction (54,4%) et les Fula/Mandinga (95,2%). Elle est plus faible dans la province Nord (28,7%), parmi les plus instruites (21,3%), les Balantes et les Brames (respectivement 6,2% et 6,5%). L'enlèvement de la chair, forme extrême de l'excision ou infibulation, est le type d'excision le plus pratiqué (91,7% des cas). Près de six femmes sur dix (59,3%) pensent que cette pratique doit cesser tandis qu'une proportion non négligeable (27,9%) croit qu'elle doit continuer.
Plus de la moitié des femmes (51,5%) trouvent que leurs maris/partenaires peuvent les battre pour l'une quelconque des raisons ciblées, notamment 'le fait de négliger les enfants', 'le fait de sortir sans prévenir le mari/partenaire', 'le fait de le tenir tête dans une discussion', 'le fait de brûler la nourriture' et 'le refus des rapports sexuels'. Si l'attitude envers la violence faite aux femmes est la même, quel que soit le milieu de résidence, en revanche, les femmes les plus jeunes sont moins réceptives à cette forme de violence (41,3% des 15-19 ans).
VIH/SIDA, Comportement sexuel, enfants orphelins et vulnérables
La plupart des femmes (72,4%) ont entendu parler du SIDA mais 32,1% seulement connaissent les trois principaux moyens de prévenir la transmission du VIH : 53,1% savent qu'il faut avoir un partenaire sexuel fidèle et non infecté et 49,4% savent qu'il faut utiliser un préservatif lors de chaque rapport sexuel.
Parmi elles, 18,1% rejettent les deux conceptions erronées les plus répandues et 37,0% savent qu'une personne qui semble bien portante peut être infectée. Près de 47,0% des femmes savent que le VIH/SIDA ne peut pas être transmis par des moyens surnaturels et 35,2% savent que le VIH/SIDA ne peut pas être transmis par des piqûres de moustique.
Dans l'ensemble, 58,2% des femmes savent que le SIDA peut être transmis de la mère à l'enfant, 39,5% connaissent tous les trois modes de transmission du virus de la mère à l'enfant, tandis que 14,2% ne connaissaient aucun mode de transmission spécifique.
Près d'un quart des femmes de 15-49 ans (24,8%) ne sont pas d'accord avec l'attitude discriminatoire vis-à-vis des personnes malades du SIDA. En outre, 20,6% des femmes n'auraient pas pris soin d'un membre du ménage malade du SIDA, 42,7% aimeraient garder le secret si un membre du ménage a le SIDA, 41,8% pensent qu'une enseignante ne devrait pas être autorisée à enseigner à l'école et 48,0% n'achèteraient pas des légumes frais à un vendeur malade du SIDA. Plus de trois quarts des femmes (75,2%) sont d'accord avec au moins une attitude discriminatoire.
Seulement 17,3% des femmes connaissent un centre de dépistage du VIH/SIDA, tandis que 6,0% ont effectué le test. Parmi ces dernières, 81,0% ont reçu le résultat de leur test.
Au niveau national, 21,8% des femmes de 15-19 ans ont eu des rapports sexuels avant d'avoir 15 ans et 64,5% des femmes de 20-24 ans avant 18 ans. Plus d'une femme sur quatre (26,7%) a eu des rapports sexuels durant les douze mois précédant l'enquête avec des hommes dix ans ou plus, plus âgés qu'elles. Près de deux femmes de 15 à 24 ans sur trois (65,4%) ont déclaré avoir eu des rapports sexuels avec un partenaire occasionnel au cours des 12 mois précédant l'enquête. Sur ces dernières, seulement 38,8% ont utilisé un préservatif lors de ces rapports à haut risque
Parmi les enfants de 10 à 14 ans, 1,8% ont perdu leurs deux parents dont 69,3% seulement fréquentent l'école actuellement. Parmi les enfants de 0-17 ans ne vivant avec aucun des deux parents, 13,7% ont les deux parents en vie, 1,4% ont perdu les deux parents, 1,3% ont seulement le père en vie et 2,5% seulement la mère en vie.
Un enfant de 0-17 ans sur dix est vulnérable, 11,3% ont l'un ou les deux parents décédés et près d'un enfant sur cinq (19,3%) est orphelin et vulnérable. La vulnérabilité des enfants est près de deux fois plus fréquente en milieu urbain (14,5% contre 7,8% en milieu rural), à SAB en particulier (16,3%).
Seulement 7,5% des enfants orphelins ont reçu un soutien. Parmi les ménages ayant à leur charge des enfants orphelins, 4,4% ont reçu un soutien médical et 3,2% un soutien t pour la scolarité au cours des douze derniers mois. Au cours des trois derniers mois, 1,3% ont reçu un soutien psychologique ou émotionnel et 1,2% un soutien matériel/social.
Tipo de dado
Données échantillonées [ssd]Unidade de análise
- Ménages (définis comme un groupe de personnes qui vivent et prennent habituellement leurs repas ensemble).- Membres du ménage (définis comme membres du ménage, les individus du ménage qui vivent et prennent habituellement leurs repas ensemble, qui peuvent comprendre des individus qui n'ont pas dormi dans le ménage la nuit précédant l'enquête, mais n'inclut pas les visiteurs qui ont dormi dans le ménage la nuit précédente mais qui n'y vivent pas habituellement).
- Femmes âgées de 15 à 49 ans - Enfants âgés de 0 à 4 ans révolus (moins de cinq ans)
Âmbito
Notas
Information sur le ménageListe des membres du ménage
Education
Eau et assainissement
Caractéristiques des ménages
Moustiquaires imprégnées
Enfants orphelins et vulnérables
Travail des enfants
Discipline des enfants
Mortalité maternelle
Iodisation du sel
Information sur la femme
Mortalité de l'enfant
Toxoïde tétanique
Santé maternelle et du nouveau-né
Mariage et union
Contraception
Excision/mutilations génitales féminines
Attitudes face à la violence conjugale
Comportement sexuel
Connaissance du VIH
Information sur l'enfant
Enregistrement de la naissance à l'état-civil
Vitamine A
Allaitement
Traitement des maladies
Paludisme
Vaccination
Anthropométrie
Topics
Tema | Vocabulário | URL |
---|---|---|
Membres du ménage | Module MICS | |
Education | Module MICS | |
Eau et assainissement | Module MICS | |
Caractéristiques des ménages | Module MICS | |
Travail des enfants | Module MICS | |
Information sur les femmes | Module MICS | |
Mortalité infantile | Module MICS | |
Anatoxine tétanique | Module MICS | |
HIV/SIDA | Module MICS | |
Informations sur les enfants | Module MICS | |
Enregistrement des naissances | Module MICS | |
Apprentissage des enfants en bas âge | Module MICS | |
Vitamine A | Module MICS | |
Allaitement maternel | Module MICS | |
Traitement des maladies | Module MICS | |
Vaccination | Module MICS | |
Anthropométrie | Module MICS | |
Paludisme | Module MICS | |
Appui aux orphelins et victimes du SIDA | Module MICS | |
Mutilations sexuelles féminine | Module MICS | |
Sécurité du logement | Module MICS | |
Durabilité du logement | Module MICS | |
Discipline des enfants | Module MICS | |
Source et coût des approvisionnements | Module MICS | |
Attitudes vis-à-vis de la violence domestique | Module MICS | |
Développement de l'enfant | Module MICS |
Keywords
Education, Santé, enfant, femme, VIH, SIDA, MICS, comportement sexuel, orphélin, enfant vulnérable, reproduction, environnement, nutrition, mortalité, anthropométrieCobertura
Cobertura Geográfica
L'enquête est représentative au niveau national, régional et en milieu de résidence (urbain-rural).Universo
L'enquête couvre tous les membres résidents du ménage (résidents pemanents) tirés, toutes les femmes de 15-49 ans membres de ces ménage, et tous les enfants âgés de 0-4 ans révolus (moins de 5 ans) membres de ces ménages.Produtores e Patrocinadores
Investigador(es) primario(s)
Nome | Dependencia |
---|---|
Institut National de la Statistique et du Recensement (INEC) | Ministère de l`Economie |
Outros produtores
Nome | Dependencia | Papel |
---|---|---|
Institut National de la Statistique et du Recensement | Ministèrede l'Economie | Impléntation technique et supervision |
Secrétariat d`Etat du Plan et à l`Intégration Régionale | Ministèrede l'Economie | Coordination |
UNICEF, Bureau Pays | UNICEF | Assistance technique |
Coordonateur Régional MICS UNICEF | UNICEF | Assistance technique Internationale |
Responsabe Suivi-Evaluation Régional UNICEF | UNICEF | Assistance technique Internationale |
Département de l'Information Stratégique, Division de la planification et de la programmation, UNICEF NYHQ | UNICEF | Assistance technique Internationale |
Financiamiento
Nome | Abreviação | Papel |
---|---|---|
Gouvernement | GBS | Appui technique, logistique et financier |
UNICEF | UNICEF | Appui technique et financier |
Plan Guinée-Bissau | Plan | |
Programme des Nations Unies pour le Développement | PNUD | Appui financier |
Banque Mondiale | BM | Appui financier |
United Nation Fund of Population Activities | UNFPA | Appui financier |
Produção de metadado
Metadado produzido por
Nome | Abreviação | Dependencia | Papel |
---|---|---|---|
Institut National de la Statistique et du Recensement (INEC) | INEC | Ministère de l`Economie | Producteur des données |
NGOGANG WANDJI Léandre Foster | NWLF | Consultant PARIS21/INS-Cameroun | Traduction et adaptation des métadonnées standardisées |
Data de produção do metadado
2008-03-15Versão do documento DDI
MICS 2006 v1.0Identificador do documento DDI
DDI-GBS-INS-MICS2006-v1.0